QUI EST LE SAINT-ESPRIT ?
Dans le chapitre précédant, j’ai parlé de ce que je crois que dit la Bible de la Divinité dans son essence même. Lors de discutions avec différentes personnes au sujet de la croyance trinitaire : Père, Fils, et Saint-Esprit, j’ai remarqué que la question suivante revenait souvent.
Si le Saint-Esprit n’est pas la troisième personne de la divinité ; qui est-il ?
Cette question est tout à fait légitime, d’autant que Jésus lui-même nous a fait la promesse de nous envoyer l’ESPRIT DE VERITE.
Il a tenu sa promesse le jour de la pentecôte.
Jésus continue d’agir en ce sens aujourd’hui, et continuera d’agir ainsi pour tous ceux qui veulent vivre pour lui, par lui et avec lui.
Que le Saint-Esprit soit d’origine Divine, pour moi ne fait aucun doute !
La Bible affirme son existence et je crois en son existence, parce que je vois ses effets dans ma vie à chaque jour.
Je n’ai pas la prétention de dire ou d’écrire, que sur cette question je détiens la vérité absolue. Mais tout de-même.
Toute vérité concernant la Divinité étant dans la Bible, ayant une Bible donc la Vérité en mains, ne suis-je pas en droit, si sur un sujet quelconque des questions me venant à l’esprit, d’y rechercher les réponses ?
Il va de soi que cette attitude se doit d’être dans un esprit d’humilité, pour quelle que soit la question concernant les choses Divines.
Je ne crois pas qu’il faille dire ou écrire, ce que l’on veut concernant Dieu, sans se référer à la Bible par-dessus tout.
Il est vrai que la croyance trinitaire, Père, Fils et Saint-Esprit est populaire depuis des siècles. Il sera difficile voire impossible pour certains d’effacer cela d’eux. Mais je crois, en toute modestie bien-entendue, que certains oseront effacer cela de leur mémoire d’autant que comme moi, ils se posent des questions sur la véracité de cette croyance trinitaire, telle qu’elle nous est exposée depuis trop longtemps, toujours à mon humble avis.
Pour répondre Bible en mains à la question, qui est le Saint-Esprit ? Il faut savoir sur quels textes Bibliques repose la croyance Dieu en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
En fait, il n’y a pas beaucoup de textes.
Le principal est un texte que l’on trouve dans MATTHIEU 28 : 19, ou Jésus dit aux disciples : « Allez, faites des gens de toutes les nations des disciples, baptisez les pour le nom du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint » (NBS), juste avant de s’en aller vers son Père céleste.
Le second est un texte qui sert à justifier le premier, en ce qu’il est aux dires de beaucoup de personnes, et particulièrement de théologiens parfois de renommé internationale, la preuve que Dieu est en trois personnes, parce que le Saint-Esprit est participant de la création. Ils justifient donc cette affirmation, par le texte de GENESE 1 : 1 et 2, « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de l’abime, mais l’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux. » (Nouvelle Version Segond Révisée, Alliance Biblique Universelle 1989. Pour la traduction et les notes : Société Biblique Française, Paris, 1978).
Il est un détail d’une très grande importance, pour tous ceux qui sont Francophones au sujet des Saintes-Écritures. Au risque de me répéter, notre Bible ou nos Bibles sont des traductions, et pas des originaux. Quand on se réfère aux textes originaux, concernant le texte de MATTHIEU 28 : 19, dans une bonne traduction on lit ce qui suit : « Allez donc faire des adeptes parmi tous les goîm. Immergez-les au nom du père, du fils et du souffle sacré. » (Traduction de André CHOURAQUI)
Pour ce qui est du texte de GENESE 1 : 1 et 2, André CHOURAQUI le traduit de la manière suivante « ENTETE Elohims créait les ciels et la terre, la terre était tohu-et-bohu, une ténèbre sur les faces de l’abime, mais le souffle d’Elohims planait sur les faces des eaux. »
Pour information André CHOURAQUI / 1917-2007 était un Franco-Israélien, qui a fait une traduction quasi littérale de la Bible à partir des textes originaux.
Je peux donc dire sans risque de me tromper, que sa traduction est bonne, voire très bonne.
Dans la mesure où dès le début de la création, dans la version Biblique A. CHOURAQUI, dans GENESE 1 : 2, nous lisons que le souffle d’Elohims, planait sur les faces des eaux, ou encore dans GENESE 1 : 2 de la (NBS) et d’autres versions en Français, et le souffle de DIEU tournoyait au-dessus des eaux, il est aisé de comprendre l’existence de l’air ou du vent, dont la création par Dieu n’est pas mentionnée dans l’Histoire Biblique de la création, alors que le vent est présent sur la terre. J’ajoute que son existence est vitale, pour tout ce qui a vie sur la terre. De plus, il est plus acceptable de croire, que lorsque Jésus dit dans MATTHIEU 28 : 19, Immergez-les au nom du père du fils et du souffle sacré, (André CHOURAQUI) qu’il veut dire concernant le souffle sacré, qu’il est important pour quelqu’un qui reçoit le baptême qui est une nouvelle naissance, de recevoir le souffle de Dieu, tout comme Adam lors de sa création. (Voir GENESE 2 : 7) Au moment où ce nouveau-né spirituel prend une grande bouffée d’air, et recommence à respirer suite à son immersion pour vivre la vie de Jésus, il reçoit en lui le SOUFFLE de Dieu. Lorsque j’analise le baptême par immersion, je ne peux m’empêcher de repenser à la naissance d’un enfant, qui en sortant de sa mère doit obligatoirement inspirer de l’air pour vivre de manière autonome, après être resté quelques mois dans le liquide amniotique dans le ventre de sa mère.
Le parallèle du baptême ou la nouvelle naissance, peut être mieux compris, lorsqu’on lit dans la version Biblique A. CHOURAQUI, la conversation de Jésus et Nicodème concernant la nouvelle naissance, symbolisée par le baptême par immersion dans JEAN : 3 : 3 à 8 « Iéshoua' répond et lui dit : Amen, amen, je te le dis, nul, s’il ne nait d’en haut ne peut voir le royaume d’Elohims. Naqdimôn (Nicodème. C’est moi qui souligne) lui dit : Comment peut-il naitre s’il est vieux ? Peut-il une deuxième fois entrer dans le ventre de sa mère et naitre ? Iéshoua’ répond : Amen, amen, je te dis, nul, s’il ne nait d’eau et de souffle, ne peut entrer au royaume d’Elohims. Ce qui nait de la chair est chair ; ce qui nait du souffle est souffle. Ne t’étonne pas que je te dise : vous devez naitre d’en haut. Il souffle ou il veut, le souffle, et tu entends sa voix. Mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va ; ainsi de tout natif du souffle ».
Nous voyons donc à la lumière de cette traduction Biblique, que recevoir le Souffle de DIEU lors de son baptême est d’une importance capitale, si l’on désir vraiment vivre la vie de Dieu selon ses enseignements.
Dans la Bible le mot Esprit, ne fait pas référence au Saint Esprit de manière systématique.
Il est dommage que beaucoup le croient.
On parle du Saint Esprit comme apparaissant dans le Nouveau Testament, alors que dans divers textes de la Bible dans l’Ancien Testament sont rapporté des faits, ou des humains eurent ou furent remplient de l’Esprit, ou du Souffle de Dieu.
Par exemple : « le pharaon dit aux gens de sa cour : Pourrions-nous trouver un autre homme comme celui-ci, qui a en lui le souffle de Dieu ? » GENESE 41 : 38 (NBS).
Ou encore dans NOMBRES 24 : 2 à 4 nous lisons, « Balaam leva les yeux et vit Israël campé tribu par tribu. Alors le souffle de Dieu fut sur lui. Il prononça son poème : Déclaration de Balaam fils de Béor, déclaration de l’homme qui a l’œil clairvoyant, déclaration de celui qui entend les paroles de Dieu, de celui qui voit la vision du Puissant, de celui qui tombe à terre et dont les yeux s’ouvrent. » (NBS). Je tiens à préciser concernant ces textes que je viens de citer, que dans d’autres traductions Biblique en Français, le mot Souffle est traduit par Esprit. Je pourrais multiplier les exemples ou dans la Bible, les mots Souffle ou Esprit, faisant référence à l’Esprit Saint ou à Dieu sont rapportés dès l’ancien testament. Alors lorsque l’on fait croire que le Saint-Esprit à été donné aux apôtres pour la première fois à la pentecôte, je dis humblement soyons sérieux. Selon le contexte dans lequel on trouve écrit dans la Bible les mots Esprit, Saint-Esprit, Souffle ou Souffle sacré, ils font référence soit à la Pensé, la Puissance, au Souffle, ou tout simplement à un ange de Dieu.
En tous cas une chose est sure, Dieu utilise ses Anges pour le représenter auprès des humains. Je veux pour preuve ce texte de HEBREUX 1 : 7 qui dit : « Pour les anges il dit : Il fait de ses anges des esprits, de ses serviteurs un feu flamboyant. » et aux versets 13 et 14 il est écrit, toujours au sujet des anges, « Et pour lequel des Anges a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marche pied. Ne sont-ils pas tous des esprits serviteurs, envoyés pour exercer leur ministère en faveur de ceux qui vont hériter du salut ? » Puis au chapitre 2 : 1 à 4, « C’est pourquoi nous devons prêter une attention d’autant plus vive à ce que nous avons entendu, de peur d’aller à la dérive. En effet, si la parole prononcée par des anges s’est confirmée, si toute transgression et toute désobéissance ont reçu une juste rétribution, comment échapperons nous si nous négligeons un si grand salut, qui a commencé à être annoncé par l’entremise du Seigneur et qui nous a été confirmé par ceux qui l’on entendu, Dieu appuyant leur témoignage, par des signes, des prodiges, des miracles de toutes sortes et des communications d’Esprit Saint selon sa volonté ? » (NBS).
Sachez que dans la langue française, le mot esprit a 10 définitions, dont celle qui je pense, pourrait définir Dieu, ses anges, mais aussi les démons, qui est la suivante : Etre incorporel ou imaginaire ; revenant, fantôme. Croire aux esprits. (Le Petit Larousse Illustré 2009). Cela dit, il va de soi que pour le croyant que je suis, Dieu n’est pas un être imaginaire ou incorporel, parce je vous le rappelle que dans la Bible il est écrit dans GENESE 1 : 26, 27 « Dieu dit : faisons les humains à notre image, selon notre ressemblance, pour qu’ils dominent sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur toutes les bestioles qui fourmillent sur la terre. Dieu créa les humains à son image : il les créa à l’image de Dieu ; homme et femme il les créa » (NBS). Dans JUGES 6 : 11 et 12, nous lisons ce qui suit : Puis le messager du Seigneur vint s’asseoir sous le térébinthe d’Ophra, qui appartenait à Joas l’Abiezrite. Gédéon son fils, battait du froment au pressoir pour le mettre à l’abri de Madian. Le messager du Seigneur lui apparut et lui dit : le Seigneur est avec toi vaillant guerrier ! A la lecture de ce texte, nous voyons que « le messager du Seigneur, s’assit sous le térébinthe ». S’il n’a pas de corps, comment peut-il s’assoir ?
De plus nous lisons « Le messager du Seigneur lui apparut (apparut à Gédéon) et lui dit : Le Seigneur est avec toi vaillant guerrier ». Ici encore, on constate que le messager du Seigneur bien que présent auprès de Gédéon ne lui est pas visible, puisque ce n’est qu’après s’être assis sous le térébinthe, qu’il lui apparut et lui parla. Je crois donc, à la lecture de ce texte de JUGES 6 : 11 et 12, je dis bien je crois et je suis ouvert à toute autre suggestion, que le fait que les êtres célestes nous soient invisibles, ne veux pas dire qu’ils sont incorporels. Aux versets 14 à 24, il est écrit : Le Seigneur se tourna vers lui et dit : Va avec cette force que tu as ; tu sauveras Israël de la main de Madian ; n’est-ce pas moi qui t’envoie ? Il lui répondit : Pardon, mon Seigneur, mais avec quoi sauverai-je Israël ? Ma Phratrie est la plus faible en Manassé, et je suis le plus petit dans ma famille ! Le Seigneur lui dit : Je serai avec toi, et tu battras Madian comme un seul homme. Il lui répondit : Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, je t’en prie, montre-moi par un signe que c’est bien toi qui me parles. Ne bouge pas d’ici, je t’en prie, jusqu’à ce que je revienne auprès de toi, que j’apporte mon offrande et que je la dépose devant toi. Il dit : je resterai jusqu’à ce que tu reviennes. Gédéon alla préparer un chevreau et fit avec un épha de farine des pains sans levain. Il mit la viande dans une corbeille et le jus dans un pot, puis il les apporta sous le térébinthe. Le messager de Dieu dit : Prends la viande et les pains sans levain, dépose-les sur ce rocher et répands le jus. Il fit ainsi. Le messager du Seigneur avança l’extrémité du bâton qu’il avait à la main et toucha la viande et les pains sans levain. Alors du rocher monta un feu qui dévora la viande et les pains sans levain. Et le messager du Seigneur disparut de sa vue. Gédéon vit que c’était le messager du Seigneur. Alors s’exclama : Ah ! Seigneur Dieu ! J’ai donc vue le messager du Seigneur face à face ! Le Seigneur lui dit : Soit tranquille n’aie pas peur ; tu ne mourras pas. Gédéon bâtit là un autel pour le Seigneur et l’appela Adonaï-Shalom (« YHWH est tranquillité »). Il est encore à Ophra l’Abiezrite, jusqu’à ce jour. (NBS).
Vous avez certainement remarqué, qu’aux versets 11et 12 il est écrit, que celui qui s’adresse à Gédéon est appelé le messager du Seigneur. Au verset 13, Gédéon s’adressant à lui, l’appel : mon seigneur écrit avec un ‘s’minuscule, et lorsqu’il parle de Dieu le mot Seigneur est écrit avec un ‘S’majuscule. Puis chose curieuse, au verset 14, il n’est pas fait mention du messager du Seigneur mais du Seigneur, qui de plus se tourna vers lui pour lui parler. Cela laisse supposer que jusqu’à cet instant, le messager du Seigneur ou le Seigneur, se montre et parle à Gédéon de dos. Cela ne vous rappelle-t-il pas l’attitude de Dieu, lorsque Moise lui demande de voir sa face ? Voir EXODE 33 : 20 à 23. Ce n’est que lorsque le messager du Seigneur disparait de sa vue après lui avoir prouvé son identité, que Gédéon reconnait avoir été en présence de Dieu. Que je vous dise, que dans d’autres traductions de ce texte Biblique, les mots messager du Seigneur ou le Seigneur, sont « l’Ange de l’Eternel et l’Eternel ». Je crois que pour ce qui est de prouver que l’Esprit de Dieu agissait déjà dans l’Ancien Testament dans la vie des humains n’est plus à faire. A diverses occasions il est rapporté dans la Bible, que Dieu s’est toujours choisi des intermédiaires pour parler aux humains, soit des anges ou des prophètes. Chaque fois que cela s’est produit, ceux-ci ont toujours été considérés comme étant Dieu, ou parlant de la part de Dieu par ceux qui entendaient ces paroles.
Lorsque Jésus promit l’Esprit de vérité aux croyants, il ne dit pas une seule fois qu’il s’agit du Saint-Esprit la troisième personne de la divinité. En tenant compte du texte original, Jésus promit aux croyants littéralement, un παρακλητος, paracletos (paraclet en français). Le mot grec, παρακλητος (paracletos), est traduit dans la version Biblique Louis Second, par consolateur.
[LSG - consolateur 4, avocat 1 ; 5
1) convoqué, appelé au côté, appelé à l’aide
1a) celui qui plaide la cause d’un autre, un juge, un plaideur, un conseil pour la défense, un assistant légal, un avocat
1b) celui qui plaide avec un autre, un intercesseur
1b1) Christ dans son élévation à la droite de Dieu, plaidant à Dieu le Père pour le pardon de nos péchés
1c) dans un sens plus large, un aide, un assistant, un adjoint.
1c1) le Saint Esprit destiné à prendre la place de Christ avec les apôtres (après son ascension au Père), pour les conduire à une plus profonde connaissance de la vérité de l’évangile, et leur donner, de la part du royaume divin, une force divine les rendant capables de vaincre les épreuves et persécutions]. Copyright Éditions Clé (traduction).
En fait, le consolateur est un être envoyé par Dieu le Père et Jésus, auprès de ceux qui croient, afin qu’ils puissent supporter les épreuves de cette vie en l’absence de Jésus auprès d’eux. Voir JEAN 14 : 15 à 26 / JEAN 15 : 26 / JEAN 16 : 13. Il y a dans la Bible plusieurs textes, parlants de l’état physique d’un être d’origine céleste. Notamment Jésus lui-même après sa résurrection. Je veux pour preuve entre autres textes, celui de LUC 24 : 13 à 53, qui raconte l’histoire du voyage de Jésus avec deux croyants se rendant à Emmaüs, et sa rencontre avec les disciples juste avant son ascension. Nous lisons donc aux versets 33 à 43 de LUC 24, « Ils se levèrent à ce moment même, retournèrent à Jérusalem et trouvèrent assemblés les 11 et ceux qui étaient avec eux, qui leur dirent : Le Seigneur s’est réellement réveillé, et il est apparu à Simon ! Ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment il s’était fait connaître d’eux en rompant le pain. Comme il disait cela, lui-même se présenta au milieu d’eux et leur dit : Que la paix soit avec vous ! Saisi de frayeur et de crainte, ils pensaient voir un esprit. Mais il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés ? Pourquoi des doutes vous viennent-ils ? Regardez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; palpez-moi et regardez, un esprit n’a ni chair ni os comme vous voyez que j’en ai. Et leur disant cela il leur montra ses mains et ses pieds. Comme dans leur joie, ils ne croyaient pas encore et qu’ils s’étonnaient, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ? Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux » (NBS).
Au risque de me répéter, il m’est difficile de croire au Saint-Esprit troisième personne de la divinité, parce que ceux qui tiennent ce raisonnement, prennent pour base de leur réflexion, 1°- le texte de GENESE 1 : 2 qui dit, dans certaines traductions Biblique dont, la NOUVELLE VERSION SECONG REVISEE [Alliance Biblique Universelle 1989] « l’Esprit de Dieu se mouvait au dessus des eaux ». Or dans la traduction, NOUVELLE BIBLE SECOND (NBS) [Edition d’Etude / Alliance Biblique Universelle], ce même verset est traduit : « le souffle de Dieu, tournoyait au-dessus des eaux ».
Y aurait-il une contradiction au sujet ce texte, du fait de traductions différentes par la même société d’édition à quelques années d’intervalles ?
Ceux qui croient en la trinité Père, Fils et Saint-Esprit déduisent à la lecture du texte de GENESE 1 : 2, que le Saint-Esprit mentionné ici est la troisième personne de la trinité, parce qu’il est présent à la création, et que participant à la création sur la terre il est de fait Dieu.
Pour ma part je n’y crois plus, et voici pourquoi.
Le mot Hébreu traduit dans GENESE 1 : 2, Esprit ou Souffle est ROUAH, et la traduction correcte est : SOUFFLE, ou VENT.
Considérer que le mot ROUAH dans GENESE 1 : 2, soit traduit ESPRIT plutôt que SOUFFLE ne me gêne pas fondamentalement, dans la mesure où l’ESPRIT ou le SOUFFLE est invisible à l’œil humain. A mon humble avis, la traduction du mot ROUAH par SOUFFLE me semble plus cohérente du fait que le vent qui est souffle de manière absolue existe, sans que dans la Bible il soit fait mention de sa création par Dieu. Je n’ai donc aucun problème avec le fait, que l’existence du vent ou du souffle ait pour origine Dieu lui-même.
L’une des raisons d’être de la croyance en un Saint-Esprit troisième personne de la trinité, se trouve dans EPHESIENS 4 : 30 ou nous trouvons écrit, « N’attristez pas l’Esprit saint de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour un jour de rédemption. » (NBS). Le Saint-Esprit pouvant être attristé nous dit-on, il s’agit d’une personne qui elle-même est Dieu. Pour ma part, que le Saint-Esprit soit d’origine céleste ne fait aucun doute. Mais le qualifier d’être Divin, le texte ne le dit pas !
Toujours selon ceux qui disent que le Saint-Esprit est la troisième personne de la trinité, d’autres raisons de croire cela se trouvent dans MATTHIEU 12 : 31 et 32. Je cite : « C’est pourquoi, je vous le dis, tout péché, tout blasphème sera pardonné aux humains, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné. Quiconque pèche contre le Fils de l’homme, (Jésus. C’est moi qui souligne), il lui sera pardonné, mais quiconque parlera contre l’Esprit saint, il ne lui sera pas pardonné ni dans ce monde ci, ni dans le monde à venir. » (NBS). Et encore dans MARC 3 : 28 et 29, « Amen, je vous le dis, tout sera pardonné aux fils des hommes, péchés et blasphèmes, autant qu’ils en auront proférés ; mais quiconque blasphème contre l’Esprit saint n’obtiendra jamais de pardon : il est coupable d’un péché éternel. » (NBS). Et enfin dans LUC 12 : 10, « Et quiconque parlera contre le Fils de l’homme, (Jésus. C’est moi qui souligne), il lui sera pardonné, mais à celui qui blasphèmera contre l’Esprit saint, il ne sera pas pardonné. » (NBS). En fait, ce que ceux qui prêchent la croyance en un Dieu trinitaire Père, Fils et Saint-Esprit veulent que nous croyions à la lecture de ces textes, c’est que Dieu peut nous pardonner tous nos péchés, sauf le péché commis contre le Saint-Esprit troisième personne de la Divinité. Cela donne donc au Saint-Esprit une position particulière dans la trinité, et fondamentalement le place même au-dessus du Père et du Fils, puisque pécher cotre le Père et le Fils, peut être pardonné, alors que pécher contre le Saint-Esprit ne peut être pardonné.
Quand on sait que la Divinité n’est pas divisée, en ce qu’il n’existe pas d’Etre plus important que l’un ou l’autre.
Ahurissant ! N’est-ce pas ?
Que veut donc dire, péché contre l’Esprit saint ?
Dans la Bible, Dieu dit par le prophète Esaïe, dans ESAIE 55 : 6 à 9, « Cherchez le Seigneur pendant qu’il se laisse trouver ; invoquez le pendant qu’il est proche. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme malfaisant ses pensées ; qu’il revienne au Seigneur qui aura compassion de lui, à notre Dieu qui pardonne abondamment. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, vos voies ne sont pas mes voies déclaration du Seigneur. Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. » (NBS). J’ai du mal à croire que Dieu dise à la lumière de ce texte qu’il est toujours disposé à pardonner, parce qu’il y est écrit « Dieu pardonne abondamment », dans d’autres traductions on peut lire que « Dieu ne se lasse pas de pardonner », et qu’autre part dans MATTHIEU 12 : 31 et 32 / MARC 3 : 28 et 29 / LUC 12 : 10, croire que lorsque Jésus dit que le « blasphème ou le péché contre l’Esprit saint ne sera pas pardonner » veut dire que si un humain de son vivant, demande pardon à Dieu d’avoir blasphémé ou péché contre l’Esprit-Saint, cet humain ne sera pas pardonné.
Je crois que vous serez d’accord avec moi pour dire, que dans ce cas il ya contradiction.
Le mot blasphème est aussi traduit par calomnie ou insulte. Cela reviendrait donc à dire, que si un humain de son vivant calomnie ou insulte l’Esprit saint, ce péché ne lui sera pas pardonné ?
Loin de moi l’idée d’offenser quiconque, mais imaginons, je dis bien imaginons que de mon vivant je blasphème ou pèche concernant l’Esprit saint. Puis continuant à vivre quelques minutes, quelques heures, quelques jours, quelques semaines, quelques mois ou quelques années et qu’à un moment, soit par, comme on dit souvent ma conscience ou par quelqu’un, je vienne à savoir qu’agir ainsi est une faute aux yeux de Dieu. Regrettant sincèrement ma faute si je demande pardon à Dieu, je ne serai pas pardonné par lui ?
Pardonnez-moi, mais cette image n’est pas celle du Dieu d’Amour qui pardonne abondamment ou qui ne se lasse pas de pardonner, que nous montre où nous enseigne la Bible.
Dieu le Père pour nous montrer ce qu’est véritablement AIMER, aurait accepter de prendre le risque de perdre son Fils Jésus, qui, en venant vivre sur terre en humain prend le risque de pécher lui aussi. Puis lorsqu’il a l’occasion de me démontrer combien il m’Aime, en me pardonnant une faute que je regrette sincèrement, même s’il s’agit d’un blasphème ou d’un péché contre son Esprit-saint il ne le fait pas ?
Soyons sérieux !
La Bible enseigne que le Dieu d’Amour qui ne se lasse pas de pardonner, qui nous demande d’aimer notre prochain en lui pardonnant sans nous lasser comme il nous a aimé et nous aimera toujours, à coup sûr nous pardonnera toutes fautes que nous commettons envers lui.
Par contre, il est évident que si nous mourons sans confesser une faute commise envers Dieu ou notre prochain, et à plus forte raison contre son Esprit, qui inlassablement nous a demandé de confesser ce péché que nous avons comis avant que nous mourions, Dieu se trouve alors dans l’impossibilité de nous pardonner, puisque étant décédé, nous ne pouvons plus confesser cette faute à Dieu et être pardonné par lui. Car Dieu pardonne uniquement les péchés qui lui sont confessés. Une personne morte ne pouvant plus s’exprimer, ne peut donc plus demander pardon à Dieu, d’avoir blasphémé ou péché de quelque manière que ce soit contre son Esprit.
A mon humble avis, dans la Bible les mots Esprit saint désignent cet être que le Père et Jésus nous ont promis, pour nous accompagner, nous consoler, nous guider, nous instruire, nous protéger des attaques de Satan, qui sont les multiples tentations de celui-ci, ainsi que les multiples occasions de mourir sans nous repentir.
Cet Esprit-Saint est tout simplement notre ange gardien, qui a reçu pour mission supplémentaire après l’ascension de Jésus, de nous insuffler le souffle de vie de Jésus, pour vivre la vie de Jésus comme Jésus l’a fait envers ses disciples.
Nous lisons cela dans JEAN 20 : 21, 22 « Jésus leur dit à nouveau : Que la paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. Après avoir dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez l’Esprit-Saint. (NBS)
J’attire votre attention sur le fait que dans le texte original, le mot au verset 22 traduit par ESPRIT est PNEUMA en grec qui veut dire aussi SOUFFLE, et c’est ce même mot que l’on retrouve dans JEAN 14 : 17 traduit par ESPRIT au sujet de l’Esprit de vérité que Jésus promet de donner à tous ceux qui garderont ses commandements dans JEAN 14 : 15-17.
Je peux comprendre que cela paraisse curieux, mais soyons sincère.
Qui peut véritablement affirmer une vérité absolue en la matière ?
Pour ce qui me concerne, plus j’étudie la Bible à ce sujet, plus cela me parait évident que le Saint-Esprit promis est notre ange gardien, que Dieu a missionner pour nous aider dans tous nos besoins durant notre vie à la demande de Jésus.
Je crois donc que lorsque nous sommes tentés de désobéir à Dieu, c’est notre ange gardien qui influençant nos pensées, nous suggère d’obéir à Dieu en nous rappelant ce que nous avons lu dans la Bible, ou sachons concernant ce que Dieu voudrait que nous fassions ou ne fassions pas, et aussi la réalisation des promesses de Dieu le Père et Jésus pour chaque humain.
Le péché contre l’Esprit saint serait donc, selon ce que j’ai compris, le fait de résister à l’appel de notre ange gardien à vivre non plus comme nous voulons, mais vivre selon ce que Dieu veut durant le temps que Dieu nous donne de vivre.
De fait, si nous venons à mourir sans nous repentir, il n’est plus possible à Dieu de nous pardonner cette faute grave, qui a consisté à ne pas répondre à son appel fait par l’entremise de notre ange gardien.
Lorsque notre ange gardien nous parle, par cette pensé que nous avons de choisir d’obéir à DIEU lorsque nous sommes tentés de mal faire, que l’on appelle généralement la conscience, je suis persuadé qu’il est l’ESPRIT-SAINT de DIEU qui n’agit pas de lui-même, mais que Dieu dans son Amour pour nous, a commandé de nous interpeller sur l’utilité de nous repentir, d’être notre compagnon dans notre vie pour nous consoler, nous guider, nous instruire, nous protéger du mal, face aux tentations de satan et au danger de mourir sans confesser nos fautes à Dieu, en opposition à l’esprit démoniaque de satan.
Il est donc pour moi normal que notre ange gardien soit attristé de voir notre entêtement à choisir de vivre selon nos désirs, c’est à dire faire ce qui est mal, et non selon le désir de Dieu qui est de faire ce qui est bien, parce que notre ange gardien obéit à Dieu en notre faveur, par amour pour Dieu et nous.
Combien grande doit être la peine de notre ange gardien, donc du SAINT-ESPRIT, celle de DIEU LE PERE et de JESUS, face au décès d’un humain qui ne s’est pas repenti !
Qu’en sera-t-il pour vous ?
Ou devrais-je dire. Qu’en est-il pour vous ?
Que Dieu continue de nous Bénir. Qu’Il nous donne d’être attentif à la voix de notre ange gardien le SAINT-ESPRIT, qui agit dans nos vies de la part de DIEU LE PERE et son FILS JESUS.
YESHUA & Jépitho MARCE 12/05/2015 – 08/06/2017