LA LOI ET LA GRACE

                       LA LOI ET LA GRACE

Il nous arrive souvent de prononcer le mot loi. Mais savons-nous la signification de ce mot ?

En cherchant la signification du mot LOI, je fus très surpris de constater que dans Le Petit Larousse Illustré, il y a 8 définitions différentes du mot loi.

La première est la suivante : « Prescription établie par l’autorité souveraine de l’état, applicable à tous, et définissant les droits et les devoirs de chacun. »

Il faut arriver à la troisième définition, pour savoir quelle définition est celle concernant la Loi de Dieu.

Nous lisons donc : « LOI : Ce que prescrit l’autorité divine ; ensemble des prescriptions propres à une religion. Loi divine : ensemble des préceptes que Dieu a donnés aux hommes par la révélation. Tables de la Loi. Loi canonique – Loi ancienne ou mosaïque : prescriptions contenues dans l’ancien testament. Loi nouvelle, ou Loi du Christ : prescriptions contenues dans le nouveau testament. – Loi islamique : charia.

Puis la quatrième définition, commence ainsi : « Règle de comportement qui s’impose à un individu ; convention établie par la morale, la vie sociale, etc. Les lois de l’hospitalité, de l’honneur. »

On peut donc dire en paraphrasant que : La Loi de Dieu est un ensemble de préceptes, établie par son autorité souveraine ; prescriptions contenues dans l’Ancien et le Nouveau testament. Cette LOI est une règle de comportements, morales et sociales applicable à tous, et définissant les droits et les devoirs de chacun.

Beaucoup disent et enseignent, qu’il n’est pas aujourd’hui nécessaire d’observer et de mettre en pratique, la Loi de Dieu les Dix Commandements, parce que nous vivons sous la grâce de Dieu et pas sous sa Loi.

Ont-ils raison de parler ainsi ?

Ce peut-il que parce que nous vivons sous la grâce de Dieu, nous n’ayons aucun besoin de sa loi ?

Dans ROMAINS 7 : 7 à 13 nous lisons ce qui suit : « Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Jamais de la vie ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Ainsi, je n’aurai pas su ce qu’était le désir si la loi n’avait pas dit : Tu ne désireras pas. Alors le péché, profitant de l’occasion, a produit en moi, par le commandement, toutes sortes de désirs ; en effet, en dehors de la loi le péché est mort. Moi, autrefois, en dehors de la loi, je vivais ; mais quand le commandement est venu, le péché a pris vie, et moi, je suis mort. Ainsi le commandement qui mène à la vie s’est trouvé, pour moi, mené à la mort. Car le péché, profitant de l’occasion, m’a trompé par le commandement et, par lui, il m’a tué. Certes, donc, la loi est sainte ; le commandement est saint, juste et bon. Est-ce donc le bien qui est devenu pour moi la mort ? Jamais de la vie ! C’est le péché qui, pour se manifester comme tel, a produit en moi la mort par le bien, afin que, par le commandement, le péché apparaisse dans toute sa puissance de péché. » (NBS).

A la lumière de ce texte, nous constatons que bien que vivants sous la grâce de Dieu, nous avons plus que jamais besoins de la loi de Dieu.

Sans la loi de Dieu, comment saurions-nous que nous vivons dans le péché ?

Le rôle de la loi est de nous faire savoir ce qu’est le péché ! Sans la Loi de Dieu, il n’y a pas de péché. De plus, le commandement est juste et bon, nous dit la Bible. Vous avez remarqué bien sur que le commandement, Tu ne désireras pas, ou, Tu ne convoiteras pas, dans d’autres traductions Bibliques est inscrit dans les Dix Commandements. Cela signifie que les Dix Commandements sont toujours d’actualités, contrairement à ce qu’affirment nombre de personnes se disant chrétiennes.

Avons-nous vraiment besoin de la grâce de Dieu, pour vivre avec lui ?

Il est écrit dans ROMAINS 6 : 23, « Car le salaire du péché c’est la mort ; mais le don de la grâce, le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur. »

Que nous ayons besoin de la grâce de Dieu, ne fait aucun doute parce que sans cette grâce, nous sommes tous condamnés à mourir dans nos péchés, ou, à cause de nos péchés.

Aux versets 15 à 18, toujours dans ROMAINS 6 il est écrit, « Quoi donc ? Pécherions-nous, parce que nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grâce ? Jamais de la vie ! Ne savez-vous pas que si vous vous mettez à la disposition de quelqu’un comme des esclaves, pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? Mais, grâce à Dieu, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi, de cœur, au modèle d’enseignement, auquel vous avez été confiés. Libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. » Puis, aux versets 20 à 22, nous lisons, « car lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libre à l’égard de la justice. Quels fruits portiez-vous alors ? Des choses dont vous avez honte maintenant, car leur fin, c’est la mort. Mais maintenant libéré du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit une consécration et pour fin la vie éternelle. » (NBS).

Nous voyons donc, que nous avons tous besoin de la grâce de Dieu !

La LOI et la GRACE, sont-elles dissociables ?

Ou plus précisément ; pouvons-nous vivre sous la GRACE de Dieu, sans sa LOI les Dix commandements, ou sous la LOI de Dieu les Dix Commandements sans sa GRACE ?

Je crois qu’au regard de ce que nous avons vue jusqu'à maintenant, on peut affirmer que la LOI et la GRACE de Dieu sont indissociables !

Mais il est bon je pense, que cette conviction soit tenue sur le fondement qu’est la Bible.

Voyons ensemble ce texte qui se trouve, dans ROMAINS 3 : 21 à 31. Il y est donc écrit « Mais maintenant, en dehors de la loi, la justice de Dieu, attesté par la loi et les prophètes s’est manifestée, justice de Dieu, par la foi de Jésus-Christ, pour tous ceux qui croient. Car il n’y a pas de distinction : tous, en effet, ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et c’est gratuitement qu’ils sont justifiés par sa grâce, au moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu s’est proposé de constituer en expiation, au moyen de la foi, par son sang, pour montrer sa justice ; parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, dans sa tolérance Dieu a voulu montrer sa justice dans le temps présent, pour être juste tout en justifiant celui qui relève de la foi de Jésus.

Ou donc est la fierté ? Elle est exclue.

Par quelle loi ? Celle des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. Car nous estimons que l’être humain est justifié par la foi, en dehors des œuvres de loi.

Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ?

N’est-il pas aussi celui des non-Juifs ?

Oui il est aussi le Dieu des non-Juifs, s’il est vrai qu’il y a un seul Dieu : c’est lui qui justifiera les circoncis en vertu de la foi, et les incirconcis par le moyen de la foi.  Alors au moyen de la foi réduisons-nous à rien la loi ?

Jamais de la vie ! Au contraire, nous confirmons la loi. » (NBS).

Faut-il d’autres preuves, que la loi et la grâce de Dieu sont indissociables ?

Nous avons vu plus haut, que Jésus est celui que Dieu a choisi comme expiation des péchés de tous ceux qui croient en lui, donc qui mettent leur foi en Jésus.

Mais que dit Jésus, de cette grâce que Dieu nous fait ?

Nous lisons dans, JEAN 6 : 36 à 40, « Mais je vous l’ai dit : Vous m’avez vu, et vous ne croyez pas. Tout ce que le Père me donne viendra à moi ; et celui qui vient à moi, je ne le chasserai jamais dehors ; car je suis descendu du ciel pour faire, non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le relève au dernier jour. La volonté de mon Père, en effet, c’est que quiconque voit le Fils et met sa foi en lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le relèverai au dernier jour. » (NBS).

Jésus affirme que la vie éternelle que nous ne méritons pas, peut nous être donnée par lui de la part de son Père, à condition que celui ou celle qui le désire vienne à lui. Jésus ne chassera jamais une personne qui vient à lui pour être pardonné de ses péchés, parce que la volonté de son père est que tous ceux qui agissent ainsi, soit sauvés de la mort au dernier jour.

N’est-ce pas merveilleux.

N’oublions pas, que nous ne méritons pas cette vie éternelle, parce que nous sommes tous des pécheurs.

Comment vivre dans la Grace de Dieu ?

Nous lisons dans ROMAINS 8 : 1 et 2, ce qui suit : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. En effet, la loi de l’Esprit de la vie en Jésus-Christ ta libéré de la loi du péché et de la mort. » (NBS). Et aussi dans GALATES 3 : 6 à 14, « Ainsi, Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté comme justice. Reconnaissez-le donc : ce sont ceux qui relèvent de la foi qui sont fils d’Abraham. Aussi l’Écriture, voyant d’avance que Dieu justifierait les non-juifs en vertu de la foi, a d’avances annoncées cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi ; de sorte que ceux qui relèvent de la foi sont bénis avec Abraham, l’homme de foi. Tous ceux en effet qui relèvent des œuvres de la loi sont sous la malédiction, car il est écrit : Maudit soit quiconque ne persévère pas en tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, pour le faire ! Et que personne ne soit justifié devant Dieu par la loi c’est évident, puisque celui qui est juste en vertu de la foi vivra. Ors la loi ne relève pas de la foi ; mais elle dit : celui qui fera ses choses vivra par elles. Le Christ nous a racheté de la malédiction de la loi en devenant malédiction pour nous–car il est écrit : Maudit soit quiconque est pendu au bois–afin que, pour les non-Juifs, la bénédiction d’Abraham soit en Jésus-Christ et que par la foi, nous recevions l’Esprit promis. » (NBS).

Nous voyons ici que pour vivre dans la grâce de Dieu, il nous suffit d’accepter le fait que Jésus est mort à notre place, de cette mort qui attend tous ceux qui vivent dans la désobéissance volontaire ou non de la loi de Dieu. En d’autres termes, le châtiment qui t’est réservé du fait que tu es pécheur ou pécheresse, Jésus l’a subie déjà pour toi. Si tu n’as pas encore accepté Jésus comme sauveur personnel, il ne te reste plus qu’à faire ce pas qui consiste à reconnaître que Dieu par Jésus, t’offre aujourd’hui la vie éternelle et qu’il t’appartient de décider de l’accepter ou le repousser.

Nous lisons aussi dans GALATES 3 : 19 à 22, « Alors pourquoi la loi ? Elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu’à ce que vienne la descendance à qui la promesse avait été faite ; elle a été promulguée par l’intermédiaire d’anges et au moyen d’un médiateur. Or ce médiateur n’est pas médiateur d’un seul, tandis que Dieu est un. La loi est elle donc contre les promesses de Dieu ? Jamais de la vie ! si une loi avait été donnée qui puisse faire vivre, la justice viendrait réellement de la loi. Mais l’Écriture a tout enfermé sous le péché, pour que la promesse soit donnée, en vertu de la foi de Jésus-Christ, à tous ceux qui croient. » (NBS).

Nous voyons encore ici, que l’obéissance à la loi de Dieu est importante dans la mesure ou celui qui est justifié, a reçu la foi de Jésus parce qu’il a foi en Jésus. Jésus ayant obéit et continuant d’obéir à la loi de Dieu son Père, celui donc qui vit dans la grâce de Dieu, fait la volonté de Dieu comme Jésus fait et fera toujours la volonté de Dieu son père.

Pour clore ce chapitre, gardez en vous quoi qu’il arrive, ce texte qui se trouve dans GALATES 4 : 3 à 7. « Nous aussi, lorsque nous étions des tous petits, nous étions esclaves des éléments du monde ; mais lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils né d’une femme et sous la loi, afin de racheter ceux qui étaient sous la loi, pour que nous recevions l’adoption filiale. Et parce que vous êtes des fils, Dieu a envoyé dans notre cœur, l’Esprit de son Fils qui crie : « Abba ! Père ! » Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier, du fait de Dieu. » (NBS).

Oui, vous avez bien lu.

En acceptant la foi de Jésus en nous, nous devenons fils ou filles de Dieu au même titre que Jésus, et avec Jésus tout ce qui est à Dieu est à nous.

D’ailleurs, nous lisons dans ROMAINS 8 : 17 « Or si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ, s’il est vrai que nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui.

Oui mon frère, ma sœur, nous sommes fils et filles de Dieu, et cohéritiers avec Jésus, par Jésus, pour Jésus, et cela uniquement de la volonté de Dieu notre Père.

N’est-ce pas merveilleux ?

Je prie Dieu de vous donner de devenir son enfant, comme d’autres et moi sommes devenus enfants de Dieu, si vous ne l’êtes déjà.

Que Dieu continue de nous Bénir. Qu’Il nous donne par son Esprit, de vivre la foi de Jésus, par la foi dans sa Grace, cette obéissance parfaite à sa loi, en héritiers de son Amour comme Jésus.

       YESHUA & Jépitho MARCE    12/08/2014 – 22/06/2017