DIEU

             DIEU 

Première Naissance.

Je suis né un jour du mois de Décembre, de l'an de grâce 1956.

Mon enfance qui se passe assez bien, ne fut pas trop difficile, bien que ma mère dût travailler dur pour subvenir aux besoins de mes frères et sœurs et moi. Je suivis une scolarité primaire normale, d'où je sortis avec le Certificat d'Etudes Primaires, faisant ainsi la fierté de ma tendre mère.

Plus tard, les études commençant à moins m'intéresser, je pris alors la décision à l'âge de 16 ans d'apprendre un métier, dans le but de travailler pour aider ma mère à prendre soin de nous, mon père ne vivant pas au foyer.

Je serai électricien décidai-je.

Peu de temps après le début de mon apprentissage, je dû renoncer à être électricien, parce que ma mère craignait que je quitte ce monde par une électrocution.

Jusqu'à mon service militaire je me contentai de petits boulots, dont le revenu servait tout juste à aider ma mère un peu, et m'acheter quelques effets personnels.

Toute cette partie de ma vie, se passa dans l'éducation religieuse d'une Eglise Protestante, que ma mère prit grand soin de nous inculquer, étant elle-même très croyante.

Très vite à mon entrée dans l'armée, je pris conscience qu'il me fallait apprendre un métier pour vivre, parce que devenu adulte, il me fallait prendre en charge mon avenir de manière sérieuse.

C'est alors que Dieu fit qu'un jour, tous les militaires de ma classe, la 76/10, c'est à dire les jeunes hommes entrés à l'armée le mois d'Octobre de l'Année 1976, furent convoqués pour un entretient extraordinaire.

A ce rassemblement, il nous fut demandé de choisir la profession que nous désirions exercer.

Je choisi d’être conducteur de camion, c'est à dire routier.

Je pu y avoir mes permis VL et PL, en attendant de suivre une formation de transporteur routier après mon service militaire.

Mon service militaire se passa assé tranquillement.

Durant cette période, je découvris le monde, c'est à dire les différents plaisirs de la vie, le cinéma, les discothèques, la cigarette, l'alcool et les jolies filles.

Je me rendis compte un jour, que de jouir de ces plaisirs et continuer d'aller à l'Église me gênait.

Je pensai que l'éducation religieuse que j'ai reçue était responsable de cela, et l'idée d'être un hypocrite me gênait énormément. Le texte de la Bible se trouvant dans APOCALYPSE 3 : 14 à 16, me revint en mémoire.

 « Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et vrai, le commencement même de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais bien que tu n'es ni froid ni bouillant. Si seulement tu étais froid ou bouillant. Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n'es ni bouillant ni froid, je vais te vomir de ma bouche. » (N B S).

Alors je pris  la décision d’être froid spirituellement parlant, et d'en assumer les conséquences.

Nouvelle naissance.

Pendant quatorze ans, je vécu une vie pleine de joies, de peines, de succès et de défaites, jusqu'à connaître la dépendance même à certaines drogues dites douces.

Un jour, alors que je travaillais dans une grande entreprise de transport public de personnes, je rencontrai un jeune homme passionné de musique comme moi, qui me proposa de monter un studio d'enregistrement de musique équipée de la toute dernière technologie, dans laquelle j'aurais la responsabilité de diriger le mixage de toutes les chansons.

Je décidai donc de quitter cette entreprise de transport, et partis me reposer quelques semaines, dans la région de mon enfance chez ma mère, que je n'avais pas revue depuis plusieurs années en attendant le début de ce nouveau départ dans ma vie.

Nos retrouvailles nous firent beaucoup de bien à tous.

Avec plaisir nous évoquions le passé, avec la différence à ce moment que je ne croyais plus en Dieu. La religion pour moi, disais-je à cette époque est l'œuvre de quelques humains mal intentionnés, désireux de dominer d'autres humains et maintenir ces derniers soumis à eux. Ce qui est parfois vrai. Alors Dieu disais-je n’existe pas.

Ma vie se déroulait normalement comme je l'avais prévue, et j'attendais tranquillement l'heure de retrouver mon associé afin de commencer cette nouvelle vie qui promettait d'être pleine de succès, quand sans que je m'y attende, il se passa la chose suivante.

Un Vendredi soir, alors que nous dinions, ma mère, mon Beau Père, mon plus jeune frère et moi une très bonne soupe de légumes frais, que ma mère nous avait préparé avec tout son amour comme à son habitude, ma mère se mit donc à louer Dieu de lui avoir accordé une grâce. Le nez dans mon assiette j'écoutais cela, quand soudain je dis : Comment il y a encore des gens qui croient en Dieu ?

Ma mère me répondit étonnée de ma question : Bien sûr, et heureusement qu'il y en a encore.

Je ne comprends pas, dis-je à mon tour, que des gens croient encore qu'il y a un Bon Dieu dans le ciel, qui regarde toutes ces souffrances sur le Terre, et qui, pouvant changer tout cela ne fait rien.

Ma mère n'en croyait pas ses oreilles. Entendre son fils quelle a eu tant de peine à éduquer dans l'amour du Dieu Créateur du ciel et de la terre, plein d’un Amour pour les humains qui ne peut être mesuré, au point d'envoyer son FILS JESUS subir à leur place, la MORT qui leurs était réservée du fait de leur désobéissance, et à qui, il donne par la même la vie Éternelle. Comment ce fils qu'elle aime tant, pouvait-il parler de la sorte ?

Non laisse le dit ma Mère à mon jeune frère, qui étonné également de m'entendre tenir de tels propos, tentait du mieux qu'il pouvait de me convaincre de l'existence de Dieu, et me promettait qu'un jour, gagné moi-même à cette foi j'agirai comme ma mère.

Alors là, c'était trop. Comment, moi chrétien un jour ? M'entendis-je répondre. Jamais de la vie. Cela est très simple continuai-je, si votre Bon Dieu existe qu'il me le prouve. Qu'Il fasse vite, parce que je n'ai pas que cela à faire, terminai-je avec colère debout devant la table, le doigt pointé vers mes Parents et mon frère, convaincu que de tous ceux à table ce soir-là, j’étais la seule personne sensée à avoir raison.

Je pris donc la direction de ma chambre.

Ce n’est pas croyable d'être aussi stupide, dis-je avant de disparaître.

Quelques jours passèrent, sans que l'on fasse allusion à cet incident, chacun vivant comme s'il ne s'était rien passé.

En y repensant, cela est curieux. Nous vivions tous, nous manifestant le même Amour.

Puis une nuit, moins d'une semaine après ce fameux soupé, alors que je dormais, je fus réveillé sans pouvoir me lever dans mon lit, parce que quelqu'un était en train de m'étrangler de deux mains puissantes, son genou droit enfoncé dans mon ventre.      

Sans panique, encore une chose curieuse, j’attrapai les poignets de mon agresseur, cherchant à me libérer le cou afin de respirer.

Impossible.

Soudainement, l'idée me vint d'appeler Jésus à mon secours.

Un comble pour quelqu'un qui ne croit pas en Dieu.

Puis, prenant conscience que j'allais mourir, dans l'obscurité m'apparut une petite lumière clignotante, qui me semble-t-il, était très loin de moi et se rapprochait. Je remarquai qu’en fait, lorsqu’elle fut assé proche de moi, qu’il s’agissait d’un panneau clignotant sur lequel était écrit le mot JESUS. Chaque fois que ce panneau s'allumait je lisais JESUS, lutant toujours avec mon agresseur.

Ce panneau s'allumant et s'éteignant de plus en vite, je lu également de plus en plus vite, JESUS, JESUS, JESUS.

Quand quelques instants plus tard, je pu enfin libéré mon cou de l’étreinte de mon agresseur, je criai à voix haute, Jésus, Jésus, Jésus, et mon agresseur s'enfuya au pas de course, et sorti de ma chambre sans ouvrir la porte.

Encore une chose étrange.

Je compris alors, que Jésus venait de me sauver la vie, peu de temps après avoir lancé le défi à Dieu de se révéler à moi.

Le lendemain matin toujours sous l’effet de cette expérience, je demandai à mes parents s’ils m’avaient entendu crier la nuit précédente.

Ils me répondirent unanimement, non.

Le lendemain soir alors que je dormais, j’entendis une voix murmurer à mon oreille mon prénom. Je me réveillai rapidement et allumai, croyant qu’il s’agissait de ma mère, mais je ne vis personne d'autre que moi dans la chambre. Je me levai, sorti de la chambre, et constatai que j'étais le seul éveillé dans la maison.

Alors je retournai me coucher, perplexe.

J'ai rêvé pensai-je ! Je ne put me rendormir tout de suite.

Sur mon lit allongé, je repensais à cette voix qui m'avait réveillée, d’autant que j’avais senti le souffle tiède de cette personne à mon oreille, puis je repensai à l'incident du soir précédent.

Occupé à réfléchir, essayant de comprendre ce qui m'arrivait, une voix me supplia de faire une prière.

Cela me troubla. Chose étrange je n'ai pas eu peur, parce que cette voix me parlait avec douceur et tendresse, me suppliant plusieurs fois : fais une prière. Pourquoi prierais-je ? Lui répondis-je, je ne crois pas en Dieu !

A mon humble avis, pour prier Dieu il faut croire en son existence, or je ne croyais pas en Dieu. Pour prier Dieu, il faut également avoir besoin de lui, or mon avenir étant déjà planifié, n’ayant besoin de rien vu mes projets ; pourquoi prier ? Mais cette voix ne me lâchait pas, et continuait de me supplier de prier. Du fait que je n’avais pas prié depuis longtemps, je ne savais plus comment prier. La voix me dit donc de faire la prière, que ma apprise ma mère lorsque j'étais jeune enfant. A ma grande surprise, une fois à genou près de mon lit, je me souvins de cette prière que je fis.

Dès que je fus recouché, je m'endormis aussitôt. A mon réveil le lendemain la voix, aujourd’hui je sais qu’il s’agissait de Dieu, me supplia à nouveau de prier. Ce que je fis volontier. De ce jour après quatorze ans, je recommençai à prier jour après jour. A suite de cela, je recommençai à lire la Bible, plus particulièrement à l'étudier, et ainsi je découvris que la Bible répond à toutes les questions que je me pose sur Dieu, et sur la raison d'être de la vie.

Depuis ce jour je suis croyant.

Je n'ai pas travaillé avec ce jeune homme, au projet que nous avions. J'ai donné mon cœur de manière définitive à Jésus qui ne m'a plus quitté, et je crois qu’avec son aide je ne le quitterai pas.

Aujourd'hui, je crois qu'il est temps de partager avec mes frères et sœurs humains, ce que j'ai découvert de Dieu et ce que je découvrirai encore de lui, dans le but de les aider à mieux connaître Dieu, et vivre comme moi en sa compagnie.

Jésus revient bientôt, je le crois. Et lorsqu'Il reviendra, Il prendra avec lui pour toujours, tous ceux qui auront cru et qui croient en lui, et j’ai la certitude d’être par sa grâce du nombre de ceux-ci. En attendant ce jour, nous devons apprendre à vivre en nous manifestant de l’amour les uns aux autres. Et si ce que je sais de Dieu par l'Étude de la Bible, peut aider ne serait-ce qu'une personne, à avoir une meilleure relation avec Dieu et les humains dès à présent dans cette vie, alors ma vie sur Terre n'aura pas été inutile.

Je n'ai pas la prétention de tout savoir sur DIEU.

DIEU est infini.

Je ne suis pas seul à pouvoir éclairer les autres, d’autant que la Bible est accessible à tous, et parce que DIEU à utiliser des humains pour m'aider à étudier la Bible.

Toutefois il y a des questions que l'on hésite très souvent à poser à des chefs religieux, ce qui est un comble. Lorsque parfois on ose les poser, très souvent on reçoit une réponse non satisfaisante, et l'on a tendance à se mettre à l'écart des autres, ce qui est également un tort.

Pour bien étudier la Bible, il faut savoir qu’il y a ce que la Bible nous dit, et ce que la Bible veut nous dire. Beaucoup d'entre nous ne savent pas que même si nous voyons dans la Bible, parfois une contradiction d'emblée, très souvent il n'en est rien.  Par contre du fait de l'éducation religieuse que nous avons reçu, une évidence du texte peu nous échapper dans ce que dit ce texte, et ce qu'il veut dire peut nous paraître contradictoire alors qu'il n'en est rien

Tout cela peut sembler confus, mais croyez-moi il n'en est rien.

Sachez qu’à l’origine, la Bible est écrite en Hébreux, en Araméen et en Grec. Aussi, la multiplicité de traductions en langue Française, ne complique pas la compréhension du texte sacré mais au contraire l'enrichi.

Le sujet d’une prochaine réflexion me, permettra de mieux vous l'expliquer.

Que Dieu continue de nous Bénir.

        Jépitho MARCE 18/12/2010-27/05/2017